ECOLOGIE & ECONOMIE du pellet
Le pellet est fabriqué à partir de connexes de scieries (copeaux et sciures issus de la première transformation).
En Europe, nous avons énormément de déchets de bois et, à l’heure actuelle une infime partie est recyclée. Aussi longtemps qu’il y aura du soleil, il y aura de la végétation et donc des déchets de bois à valoriser. De plus en Belgique la loi oblige à replanter chaque arbre abattu.
La fabrication de pellets ne nécessite pas de coupe d’arbre spécifique. Les connexes sont valorisés et transformés en pellets.
Système économique
Certains poêles à pellets comme le Sûti sont pourvus d’un thermostat. Lorsque la température désirée est atteinte, le poêle diminue automatiquement sa consommation. En effet, la vis sans fin tournera plus ou moins vite selon le besoin. Acheminant ainsi la quantité de pellets nécessaire dans la chambre de combustion.
Un poêle à pellets à un rendement de +/-87% (un poêle à bois représente un rendement de 65%), la quasi-totalité de la chaleur est donc restituée dans la pièce. Les poêles à pellets SÛTI ont un rendement de 93%
Comparaison de l’évolution du prix des énergies
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Ce graphique d’indice de prix montre que le prix du pellet est particulièrement stable par rapport aux autres énergies.
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Le pellet est une énergie locale et renouvelable, ce qui le protège relativement des fortes fluctuations car son prix est indépendant de celui du pétrole. Il est donc à l’abri de l’instabilité des grands marchés mondiaux des ressources fossiles.
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De plus, le chauffage à pellets n’est pas impacté par la taxe carbone (Contribution Climat Energie) qui a pour but de décourager le consommateur de choisir une énergie « polluante ».
Pour conclure, le pellet est indéniablement compétitif ! En plus d’offrir une solution écologique sérieuse face aux problématiques de qualité de l’air et d’indépendance énergétique, il est générateur d’emplois et de croissance économique. Chaque année de nouvelles usines de fabrication de pellets ouvrent !
En plus de son argument économique, le chauffage à pellets répond aux attentes des utilisateurs en termes de performance énergétique et de confort.
EXTRAIT DE PRESSE - L'AVENIR
CHAUDIÈRES À PELLETS
Des technologies résolument vertes
Accueil >Lifestyle> Maison & Jardin >Maison - samedi 21 octobre 2017 06h00 - Dominique NUYDT -L'Avenir
Le CO2 engendré par la combustion des pellets est absorbé par les forêts. La pollution est ainsi nulle.-stock.adobe.com
Durables et écologiques, les pellets offrent une alternative intéressante aux énergies fossiles traditionnelles et valorisent la filière du bois.
Les poêles à pellets s’utilisent fréquemment en guise de chauffage d’appoint. Les chaudières à pellets sont un peu moins courantes, elles remplacent cependant avantageusement les chaudières au gaz ou au mazout. Elles peuvent chauffer, avec un confort équivalent, une maison tout en produisant de l’eau chaude sanitaire.
À l’achat, une chaudière à pellets coûte un plus cher qu’une chaudière traditionnelle, car elle nécessite, idéalement, l’installation d’un silo à pellets. Il faut compter environ 10 000 euros pour une installation complète. Le montant peut paraître élevé, mais l’achat se rentabilise assez rapidement en raison du coût plus faible de la matière première.
Un prix stable
À titre de comparaison, pour produire un kWh (le kilowattheure est unité de quantité d’énergie), il vous en coûtera environ 7€ en utilisant le mazout, 6,43€ pour le gaz naturel et 5,13€ pour des pellets, livrés en vrac par camion souffleur.
«Depuis des années, le prix des pellets est très stable » fait remarquer Bertrand Auquière (ValBiom). Effectivement, contrairement au mazout ou au gaz, les pellets ne subissent pas les aléas des marchés ou des crises internationales. Entre 2010 et 2015, le prix des pellets n’a augmenté qu’à raison de 2,7% par an, ce qui correspond grosso modo à l’inflation.
Un rendement de près de 100%
Les chaudières à pellets actuelles utilisent les dernières technologies et sont aussi confortables à l’utilisation que des chaudières fonctionnant avec des énergies fossiles. Elles sont aussi très performantes, le rendement est d’au moins 95%, certaines chaudières montent même à 100% de rendement. La déperdition de chaleur est donc quasi nulle.
Il faut juste souligner que l’entretien est un peu plus fastidieux. En effet, la combustion des pellets génère de la poussière, mais un simple dépoussiérage ponctuel suffit à maintenir votre chaudière au top.
Cycle renouvelable
Est-elle plus écologique? La réponse à cette question est assurément positive, car si la combustion engendre l’émission de CO2, celui-ci est absorbé par les forêts. Comme il s’agit d’un cycle renouvelable, à l’image du cycle de l’eau, la pollution émise est équivalente à zéro.
Un autre problème lié à la combustion des pellets est l’émission de particules fines. Les dernières chaudières sont munies d’un appareillage qui limite fortement la dispersion des particules fines dans l’atmosphère. Enfin, si vous envisagez de changer votre ancienne chaudière au gaz ou au mazout, l’installation d’une nouvelle chaudière à pellets n’exige pas de travaux particuliers. Votre circuit de chauffage ne sera en rien modifié.
Si, pour un combustible, les procédés de fabrication et de transport sont pris en compte, l’impact du pellet, par rapport aux énergies fossiles et fissiles, est très réduit.
Utiliser le pellet comme combustible pour nos besoins de chauffage réduit la consommation d’énergies fossiles dont les méfaits sur l’environnement sont reconnus.
Au lieu d’utiliser le pétrole pour se chauffer, préservons uniquement son utilisation lorsqu’il est matière première irremplaçable dans l’industrie



